Le Cartable de Sophie

Les séances

Quand on parle de soutien scolaire, il est bien évident que les professeurs que nous sommes sont là pour expliquer les leçons et s’assurer qu’elles ont été comprises, pour donner des exemples et des illustrations, entraîner au travers d’exercices, de manipulations et de jeux pédagogiques, et enfin évaluer les progrès de nos élèves.

 

 

 

 

 

 

 

Pour stimuler leurs capacités à raisonner :

• je les questionne et les invite à se questionner, car se questionner, c’est commencer à s’intéresser et chercher à comprendre,
• je confronte ce qu’ils me disent ou ce qu’ils écrivent à des manipulations ou des jeux ciblés pour qu’ils en comprennent le sens et qu’ils puissent établir un rapport avec la réalité,
•  je leur demande systématiquement «  pourquoi » et « comment », car c’est leur faire découvrir les liens de causes à effets, c’est réaliser qu’il y a de bonnes raisons à ce que l’on apprend et à ce que l’on fait,
• je les amène à m’expliquer, à justifier leurs propos, car justifier, c’est aller puiser dans ses connaissances, c’est apprendre à les réutiliser intelligemment, c’est amener des preuves qui sécurisent et qui rassurent.

Puisqu’enseigner, c’est d’abord s’adapter, mon rôle est de chercher, d’expérimenter ce qui convient à l’enfant, dans le respect de son profil cognitif, de son rythme, de ses capacités de compréhension et d’assimilation.

Nous cherchons avec lui à constituer une « boîte à outils » efficace dont il pourra se servir tout au long de ses apprentissages, en se rappelant bien que chacun a besoin d’outils différents pour apprendre. Par exemple, pour favoriser la mémorisation, je cherche avec l’enfant ou je lui fournis des moyens mnémotechniques pour s’approprier les notions étudiées.

Pendant les séances, je travaille avec l’attribution de bons points, non pas pour créer des réflexes idiots de gratification, mais parce qu’ils dynamisent considérablement l’enjeu chez de jeunes enfants qui, lorsqu’ils m’arrivent, ne comprennent pas encore l’intérêt d’exercer leur intelligence.

Les bons points sont certes donnés pour des réponses justes, mais surtout dès que les enfants mettent en œuvre leur capacité à raisonner, à se questionner, à aller jusqu’au bout de leur réflexion, à justifier leur réponse.

La durée des séances est variable selon le type de cours ou de stage (se reporter aux rubriques « cours particuliers », « cours collectifs » et « école à la maison »).

A l’issue des séances, je rends compte aux parents des méthodes et outils utilisés avec l’enfant pour qu’ils puissent les appliquer à la maison, rendant ainsi les devoirs plus faciles et moins conflictuels. Dans certains cas et, sous réserve que l’enfant n’en soit pas perturbé, je garde les parents durant la séance afin qu’ils observent la méthodologie de travail pour la reproduire.

Inversement, je leur demande de me faire remonter ce qui fonctionne ou pas à la maison.

Chaque fois que cela est accepté par la famille ou l’enseignant lui-même, j’entre en contact avec le professeur de l’élève pour évoquer les difficultés de l’enfant et les axes de travail prioritaires. Il est dans l’intérêt de l’enfant que nos échanges deviennent les plus réguliers possibles.